Qu’est ce qu’un psychologue clinicien ?


Le(la) psychologue clinicien(ne) se situe dans une démarche de soins et d'aide vis-à-vis des personnes en souffrance psychologique. Ceci par le biais d'une relation basée sur la parole du patient d'une part; l'écoute, la compréhension, l'analyse de la part du (de la) psychologue, qui aide le patient à trouver le sens de ce qui lui arrive et à s'en dégager.
Au niveau des soins, il s'agit essentiellement de la psychothérapie, qui est un traitement de la souffrance basée sur la relation avec le patient. Pour cela il existe différentes approches et donc différentes sortes de psychothérapies.
En fait la psychologie clinique est une des disciplines de la psychologie. Elle cherche à comprendre le fonctionnement du psychisme, aussi bien dans le registre du normal que du pathologique. En France, elle est généralement basée sur le modèle théorique de la psychanalyse.
Qu’est ce qu’un psychologue du travail ?
Cette discipline se penche également sur les troubles liés à l’environnement professionnel (tensions au sein d’une équipe, souffrance au travail, harcèlement, Burt-out, etc.)


Qu’est-ce que la thérapie familiale ?


La thérapie familiale considère les troubles psychologiques et comportementaux du membre d’une famille comme un symptôme du dysfonctionnement de la famille dans son ensemble et en rapport avec la souffrance de tous.
Dans une famille, nous naissons et nous grandissons en majorité avec notre père et notre mère (que nous deviendrons) c’est la qu’il sera instauré les premiers modes de relation, et les conflits psychiques seront à la base de tous les troubles.
Cependant il faut éviter que le patient soit perçu comme la cause principale des problèmes, le but est de repérer les non-dits, les fausses croyances, la peur du changement… et de redonner à la famille ses capacités de fonctionnement.
L’objectif peut être, d’apprendre aux membres de la famille à communiquer. La thérapie familiale met en évidence le fait qu’il n’y a pas de fou dans une famille, mais que c’est la relation qui est folle, et lorsque chaque membre peut se remettre à exister sans être étouffé par son appartenance familiale, le problème disparaît.
C’est pour cela que les membres sont tous actifs, même lorsqu’ils ralentissent le changement.
Il faut retenir que dans la thérapie familiale on y trouve deux directions, l’une psychanalytique s’appuyant  sur la parole, l’autre systémique décodant les interactions verbales et émotionnelles.


Qu’est-ce que la thérapie analytique ?


Une psychothérapie analytique, c’est une thérapie « par la parole ». Cela permet de réfléchir, de déployer ses pensées, et de se remettre en question dans un échange direct, en « face à face », avec le thérapeute. C’est un temps, un espace, qui n’appartient qu’à soi et qui permet de se libérer de sa souffrance. Le but est d’agir sur des symptômes (des manifestations de l’anxiété par exemple, ou une phobie) en en cherchant la cause, de changer certains modes de fonctionnement (addictions, troubles alimentaires, relations aux autres…) ou encore de diminuer une angoisse  qui perturbe le quotidien.
Pendant une séance de psychothérapie analytique, thérapeute et patient se parlent en face à face. L’attitude du professionnel est donc visible et c’est ce qui est recherché. Le thérapeute renvoie ainsi une image sécurisante sur laquelle le patient peut s’appuyer.
Le patient est invité par le thérapeute à parler de ce qu’il veut et d’associer librement : c’est-à-dire de parler de ce qui lui passe par la tête. Cela permet aux sentiments douloureux, aux conflits dont on ne se rend pas toujours compte, aux fantasmes aussi parfois d’avoir un moyen d’expression. Dire les choses : c’est ce qui est important et fait du bien. Le rôle du thérapeute est alors de reformuler, de rendre au patient ce qu’il vient de dire, mais avec de la distance, et parfois aussi avec une interprétation. En comprenant pourquoi on agit ou réagit de telle façon, on peut ensuite, si on le souhaite, changer ce qui gêne et trouver le moyen de vivre les évènements autrement.

 

Qu’est-ce que l’hypnose Eriksonienne ?


 « Vos paupières sont lourdes, très lourdes… vous dormez ! »

Voici l’image que certains se font encore de l’hypnose. Pourtant, l’hypnose est à l’opposé de la perte de maîtrise et des shows télévisés qui persistent encore dans les esprits. Elle est une pratique à visée thérapeutique. Son efficacité est telle, que de nombreux professionnels de santé la préconisent aujourd’hui pour soigner aussi les troubles des enfants ; des adolescents et adultes.

Un peu d’histoire……

Développée par le célèbre psychiatre et psychologue américain, Milton Erickson, l'hypnose Eriksonienne est une forme particulière d'hypnose à visée thérapeutique. Elle utilise la suggestion mentale d'images rassurantes et bienveillantes grâce à l'usage d'un vocabulaire symbolique, de métaphores adaptées à l’âge du patient.
Il ne s’agit pas ici de manipulation !!!!!
Milton Erickson enseignait à ses étudiants le respect du patient : chaque personne est unique et il ne peut y avoir de normalisation des techniques inductives ; il faut prendre en compte la personnalité du patient et respecter sa demande.
Son approche s'illustre par une citation lors d'une conférence que Milton Erikson donna à Seattle   en 1965 :
« Vous ne contrôlez pas le comportement d'une quelconque autre personne. Vous apprenez à le connaître, vous aidez les patients en l'utilisant, vous aidez les patients en les dirigeant de telle façon qu'ils rencontrent leurs besoins ; mais vous ne travaillez pas avec les patients pour atteindre vos propres buts. Le but est leur bien-être, et si vous réussissez à obtenir leur bien-être, vous touchez directement votre propre bien-être. » Erikson. M (2009). L'hypnose thérapeutique : quatre conférences. ESF éd.


Comment ça fonctionne …….

Afin d’établir une relation de confiance entre le praticien et le patient et afin de mieux cibler sa demande il est nécessaire de réaliser quelques entretiens cliniques traditionnels. Ses rencontres entre le praticien et le patient sont requis pour évaluer le contexte de la souffrance du patient, son histoire, la nature de ses symptômes.  Il permet d’établir une alliance thérapeutique.
Le praticien bienveillant parle au patient, dont l’attention est focalisée sur un stimulus en rapport avec sa demande sous forme d’une image mentale d’un paysage, et le dirige progressivement vers un état de conscience modifiée. « Dès que la personne est connectée à son imaginaire et/ou à ses émotions, elle est en état d’hypnose », explique Virginie Vialade, praticienne en hypnose Eriksonienne. Et plus naturellement "c'est comme si une personne était plongée dans la lecture d'un livre ou la contemplation d'une œuvre d'art, ou encore transportée par une musique, son attention au monde se trouve alors décalée, modifiée. La personne est à la fois ailleurs et plus présente que jamais à vivre son instant".
Pratique thérapeutique…….
L’hypnose Eriksonienne, pratique thérapeutique permet au patient de lâcher prise dans ses émotions. Le praticien intervient directement sur l’inconscient du patient sous forme d’images afin d’aider le patient de mettre à profit l'état hypnotique pour accéder à ses ressources intérieures inconscientes, trop souvent inexploitées ou bloquées dans l’inconscient.
Le thérapeute est un accompagnateur qui permet de guider la personne vers un voyage sans angoisses. 
Le principe de cette pratique est que l’Hypnothérapeute participe avec son patient dans une relation de confiance. C’est le patient hypnotisé qui dispose des éléments nécessaires pour répondre activement aux difficultés qu’il rencontre, dans le but d’obtenir un changement intérieur positif. Le principe de cette pratique est que l’Hypnothérapeute participe avec son patient. C’est le patient hypnotisé qui dispose des éléments nécessaires pour répondre activement aux difficultés qu’il rencontre, dans le but d’obtenir un changement intérieur positif.
Que se passe-t-il au niveau du cerveau ?
En état d’hypnose, le cerveau libère des endorphines, qui sont considérées comme les hormones du bien-être. Les endorphines agissent à plusieurs niveaux. Ils sont :
Antalgiques, elles réduisent les sensations de douleurs.
Anxiolytique, c'est à dire qu'elles apaisent l’anxiété et le stress.
Chez certaines personnes, elles provoquent une relaxation
            
Les bienfaits de l'Hypnose Eriksonienne………….


L’hypnose Eriksonienne s’applique à des champs très variés.
Cette pratique a un impact sur
la gestion des douleurs
les migraines
et des troubles dermatologiques (peuriasises, exéma, etc.)
le sommeil
D’un point de vue comportemental, l’hypnose est utile pour accompagner dans les cas :
-     d’addictions : tabac, alcool, substances illicites
-    de la perte de poids ou rééquilibrage alimentaire
-    ou pour les problèmes d’insomnies
-    et de fatigue.
-    les cas de phobies.
Du côté émotionnel, l’hypnose Eriksonienne accompagne dans la gestion du stress et les émotions nocives.
Burn-out (stress au travail…)
Manque de confiance en soi (la peur du jugement, du regard de l’autre, la peur de mal faire, etc.…)
Ses problématiques sont souvent liées à l’enfance.
Comment ça marche ?

L'hypnose médicale se définit par un état de conscience particulier, qui n'est ni un état de sommeil, ni un état de veille. C'est par la parole que le praticien induit l'hypnose chez son patient. Le patient est allongé sur le divan avec un casque lui permettant d’entendre un fond de musique et la parole du praticien qui lui-même dispose d’un casque avec un micro. Celui-ci est assis en face de lui à une distance suffisante sur un fauteuil dans un endroit chaleureux où le patient se sent en sécurité.
Celui-ci devient alors indifférent à l'extérieur. "L'hypnose travaille avec l'inconscient, détaille la praticienne. L'inconscient est particulièrement puissant et permet de trouver de nouvelles solutions, comportements, là où le conscient est parfois très limité. C'est lui qui gère les fonctions de l'organisme (la respiration, le système digestif et cardiaque, l'équilibre lors de la marche...) et qui coordonne les apprentissages et les émotions sans même y penser.
En état d'hypnose, la personne ressent souvent de la détente, du bien-être…….
L'hypnose induit une modification de la perception du temps et de l'espace : les ressentis corporels, la perception de la durée sont modifiés. Que ressent-on ? En état d'hypnose, la personne ressent souvent de la détente, du bien-être, elle entre alors en état de conscience élargi, soit dans son univers de perceptions qui peuvent être olfactives, auditives, visuelles...
A ce stade l'attention de la personne peut se focaliser sur un élément donné, sa douleur par exemple, ou un évènement traumatique en lien avec sa demande ; ou des fausses croyances ; etc.  
L'état d'hypnose est alors proche des rêves et quitte la logique rationnelle. Le praticien peut ensuite suggérer à son patient de se passer une pommade imaginaire sur la zone douloureuse pour la voir diminuer d'intensité, s'il ressent cette suggestion comme pertinente et adaptée. Dans cette dernière étape le patient a accepté la suggestion et va ressentir une amélioration de son état sur la zone douloureuse, il est alors dans une réalité perceptive.


Le public…………………


C’est à partir de 6 ans que l’enfant peut exploiter tout le potentiel de l’hypnose, car il est entré dans l’âge de raison. Capable de construire sa pensée et d’imaginer de façon autonome, il prend complètement part à la séance. Les résultats et l’efficacité de l’hypnose en sont d’autant plus accrus.
Hypnotiser un enfant n’est absolument pas dangereux !!!!!!!  
Bien au contraire ! Alors que les adultes résistent bien malgré eux lors des séances, à laisser parler leur inconscient et à se détacher de la réalité, les enfants réagissent complètement différemment. Ils ont une imagination débordante et accessible facilement, car ils sont très réceptifs. Mieux encore, ils n’ont aucun préjugé sur l’hypnose et parviennent très facilement à accéder à leurs ressources intrinsèques. Il n’y a aucun risque puisque d’une part, l’enfant demeure conscient et se laisse guider vers les solutions d’un mieux-être dont il est générateur. Et d’autre part, la forme ludique et agréable des séances d’hypnose permet aux enfants de participer avec plaisir et motivation.
Ces consultations ne sont donc pas associées à un traitement médical dans l’esprit des petits patients. Les séances sont ludiques, remplies d’histoires, de jeux et d’imagination. Des conditions idéales pour conserver l’attention des petits patients.
À la suite de ces quelques séances, le thérapeute peut délivrer quelques outils à l’enfant afin qu’il puisse induire lui-même cet état hypnotique et ainsi puiser dans ses propres ressources, si nécessaire.


Durée d’une séance


La séance peut durer de 1 heure à 1 heure 30 selon la problématique du patient.


Combien de séances ?


Certaines problématiques nécessitent plusieurs séances. L’Hypnothérapeute ne peut pas définir à l’avance le nombre de séances. Les bienfaits de la séance dépendront du patient dans sa volonté de changement.


Comment trouver un Hypnothérapeute sérieux ?


Le critère important à prendre en compte dans le choix de son Hypnothérapeute ou de son praticien en hypnose est la qualité du lien que la personne établit avec le praticien. "Il est essentiel de tenir compte de son ressenti. Il faut se sentir à l'aise et en confiance, souligne Virginie Vialade. "Le bouche-à-oreille" demeure efficace pour cette rencontre."  Elle préconise également de "vérifier que le praticien continue à travailler sur lui et/ou à être supervisé".
Source : Virginie Vialade, praticienne en hypnose Eriksonienne.
             
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
Le stress : plus de la moitié des consultations médicales dans les sociétés occidentales seraient dues au stress, avec un impact majeur sur le bien-être. Lié à nos modes de vie, au rythme du travail, à l'isolement, le stress est véritablement le mal du siècle.
L’anxiété est un trouble qui peut être grave. Si l’anxiété ponctuelle est normale, une anxiété excessive, persistante, affecte gravement la qualité de vie. Environ 15% de la population est sujet à des peurs disproportionnées.
Les phobies sont caractérisées par une peur irrationnelle liée à une situation, un objet, un animal. La phobie crée une angoisse incontrôlable mais consciente de quelque chose qui n’a en soi rien de dangereux.
La dépression est une maladie chronique, répondant à un diagnostic bien précis... A ne pas confondre avec la déprime qui correspond plutôt à une tristesse ou mélancolie passagère.
 
Pour rappel : Les pratiques présentées ci-après sont des pratiques complémentaires et ne remplacent en aucun cas votre suivi médical par votre médecin traitant ou un spécialiste psychiatre ou psychologue clinicien formé en thérapie EMDR.


Depuis 2021 : formation en cours de Thérapeute à l’Institut Belge d’EMDR INTÉGRATIVA
Seul organisme à offrir une formation EMDR

officiellement reconnue par Francine Shapiro, Ph.D., fondatrice de la méthode, et en même temps la seule formation menant au certificat de « Praticien EMDR Europe" reconnu par EMDR Europe et l’asbl EMDR Belgique.
Integrativa, Institut Belge d’EMDR
Integrativa est le seul centre de formation en Belgique offrant une formation en EMDR, reconnue par :

Francine Shapiro, la fondatrice de l’EMDR

EMDR Europe, l’association Européenne qui contrôle la qualité des formateurs et des formations

asbl EMDR-Belgique, l’association qui contrôle la qualité des superviseurs et des praticiens en EMDR
 L’objectif d’INTEGRATIVA est de
réunir des thérapeutes psychologues ou psychiatres pour partager et échanger les richesses et expérimentations de diverses orientations thérapeutiques dans le BUT d’atteindre une intégration des méthodes qui ont fait leur preuve et montré leur efficacité dans le champ de l’aide aux personnes tout en procurant aux aidants une motivation et un élan toujours renouvelé dans leur pratique professionnelle. Le Centre offre essentiellement des formations et ateliers centrés sur l’approche en EMDR par Ludwig CORNIL en tant que formateur expérimenté et reconnu par Francine SHAPIRO.

LA THÉRAPIE EMDR
QU’EST-CE QUE L’EMDR ?
Les initiales EMDR signifient Eye Movement Desensitization and Reprocessing c’est-à-dire désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires.
L’EMDR est une psychothérapie qui permet de résoudre les conséquences psychologiques, physiques, relationnelles, d’expériences de vie traumatisantes, perturbantes.
                      
Bref historique


C’est Francine Shapiro, psychologue américaine qui a trouvé en 1987 un moyen très simple de stimuler un mécanisme d’auto-guérison présent en chacun de nous.
Ce mécanisme neuro-émotionnel déclenché par les mouvements oculaires permet de dépasser des vécus traumatiques non digérés responsables de divers symptômes, parfois très invalidants. On peut ainsi soigner des séquelles traumatiques même de nombreuses années après.
Plus de 2 millions de patients dans le monde ont bénéficié de la thérapie EMDR.
La thérapie EMDR a fait l’objet de nombreuses études scientifiques internationales. Elle est reconnue dans le traitement du trouble de stress post traumatique par l’OMS (2013), l’INSERM (2004 et 2015) et la Haute Autorité de la Santé (2007).
Qu'est-ce que le trouble de stress post traumatique ?
Les Troubles du Stress Post-Traumatique (TSPT) se développent après un événement extrêmement traumatisant et se manifestent par sa reviviscence régulière, accompagnée de manifestations physiques liées à l’émotion extrême ressentie que ce soit dans l’enfance ou de la vie d’adulte.
Le point commun est d’avoir vécu un évènement comme un facteur de stress intense ou d’effroi, face auxquels la personne s’est sentie impuissante.
Lorsqu’un traumatisme survient, le cerveau n’arrive pas à traiter l’évènement dans tous ses aspects. Il reste fragmenté dans la mémoire et susceptible d’être réactivé par n’importe quel fragment rencontré au quotidien. Il est à la l’origine des troubles qui s’ensuivent dont les troubles de stress post-traumatique.

Les Troubles du Stress Post-Traumatique (TSPT) peuvent se rencontrer lors :
du deuil (24% des cas),
de la confrontation à la mort ou à la blessure grave d’une personne (21% des cas),
de la maladie mortelle (12%),
des accidents de la circulation (11%),
des agressions, attentats,
des maltraitances physiques et psychologiques, sexuelles,
des ruptures et divorces,
du harcèlement professionnel ou scolaire,
des catastrophes naturelles,
de tout autre évènement dépassant les capacités d’une personne à y faire face.
Quels sont les principaux symptômes ?
Il s’agit d’une souffrance morale et de complications physiques qui altèrent profondément la vie personnelle, sociale et professionnelle.
Ces manifestations sont :
Des images, des pensées, des cauchemars qui s’imposent au patient de manière répétitive, involontaire et douloureuse. Parfois des flash-backs soudain le replongent dans le passé, lui faisant revivre la scène comme s’il y était encore.
Le patient vit un état d’angoisse, de stress permanent.
Cette reviviscence survient spontanément, suite à un stimulus (son, lieu, odeur…) ou encore lorsque la vigilance est moindre (phase d’endormissement).
Elle entraîne des manifestations émotionnelles douloureuses, de la peur, des sensations physiques désagréables telles que sueurs, pâleur, tachycardie, raidissement…
Les pensées, les discussions, les personnes, les lieux rappelant l’événement traumatique peuvent être systématiquement évités : ce qui restreint considérablement la vie sociale, familiale, professionnelle.
La tristesse, le manque de goût et d’élan vital, l’indifférence affective et émotionnelle sont souvent associés.
L’état de stress entraîne un état d’hypervigilance, des réactions de sursaut, de l’irritabilité, des difficultés de concentration, des troubles du sommeil…
Tous ces troubles peuvent affecter et altérer sévèrement la qualité de vie au quotidien du patient et de ses proches.
Comment se passe un traitement EMDR ?
Deux à quatre séances d’entretiens préliminaires de préparation sont nécessaires.
La préparation au traitement est indispensable. Les entretiens préliminaires permettent de :
construire une relation thérapeutique de confiance avec son praticien,
valider l’indication de la thérapie EMDR et de définir l’objectif de la thérapie,
apprendre la pratique de moyens de stabilisation émotionnelle qui peuvent être utilisés en cours de séance et pratiqués à domicile entre les séances.
Séances de traitement
Lorsque le patient est prêt, le retraitement à proprement parler, peut commencer.
Les souvenirs perturbants à l’origine de la problématique du patient sont alors retraités, l’un après l’autre.
Il faut parfois plusieurs séances pour traiter un seul souvenir.
Le patient est invité à se concentrer sur le souvenir traumatisant et toutes ses composantes (sensation, émotion, pensée négative sur lui), puis à suivre le mouvement des doigts du thérapeute en laissant venir ce qui lui vient spontanément. Certaines autres stimulations bilatérales peuvent être utilisées.
C’est un processus de libre association des idées, sensations, émotions, pensées, qui se déroule alors, comme lorsque nous rêvons la nuit.
Entre chaque série de stimulations, le patient dit ce qui lui vient spontanément à l’esprit.
Le praticien continue les séries de stimulations jusqu’à ce que le souvenir ne génère plus de perturbation chez le patient.
Le retraitement de ce souvenir se termine par l’installation d’une pensée positive que de bonnes sensations corporelles confirment.
Une séance d’EMDR dure de 60 à 90 mn, et lorsqu’elle se termine, généralement, le patient ressent une nette amélioration.
Pour les enfants, selon leur âge, les séances de retraitement EMDR sont plus courtes. Elles peuvent se faire en présence de leurs parents.


Les bienfaits de cette thérapie sur le mental


Dès les premières séances, le patient peut ressentir les bienfaits de cette méthode. Des études ont déjà démontré la diminution, voire la disparition des symptômes liés au stress post-traumatique, une meilleure capacité à parler de l’événement comme d'un souvenir déchargé d’affect, la fin des comportements qui ont générés la demande de thérapie, un gain sur la qualité de vie…
Le nombre de séances nécessaires dépend de la problématique abordée, en cas de traumatisme comme par exemple un trouble de stress post-traumatique suite à un accident de voiture, quelques séances peuvent suffire. Si la problématique est plus complexe, comme des troubles du comportement alimentaire ou des difficultés relationnelles chroniques, la prise en charge peut durer plusieurs mois.


EMDR : les conseils pour s'y mettre


Le fait d’avoir envie d’un changement durable, profond et potentiellement rapide est tout indiqué pour se tourner vers la thérapie EMDR. C’est donc à la personne de décider d’entrer, ou on, dans "une version positive d’elle-même", avec l’aide d’un praticien bien formé, afin d’optimiser les bienfaits de cette thérapie.
Source : Eugénie Zara-Jouillat formatrice EMDR Europe et Catherine Frade présidente de l’association EMDR France.

A quel âge un patient peut-il faire une séance d’EMDR ?


L’EMDR peut être pratiqué sur des enfants dès l’âge de 3 ans. Cela peut paraître paradoxale car il est vrai que les enfants en bas âge ne traduisent pas un traumatisme de la même façon qu’un adolescent ou qu’un adulte. Cependant, il existe de nombreux symptômes qui prouvent qu’un enfant en bas âge peut subir les effets d’un traumatisme plus ou moins important.
Certains parents expliquent par exemple que leur enfant est sujet à des crises de pleurs très fréquentes et que rien ne calme ces crises.
L’EMDR peut aider les enfants, même en très bas âge à surmonter certaines épreuves qui peuvent les rendre plus fragiles émotionnellement parlant.
Gardons quand même à l’esprit qu’une thérapie EMDR ne sera pas appliquée de la même façon chez un enfant de 4 ans, que chez un enfant de 12 ans. Les exercices oculaires effectués avec les adolescents et les adultes ne pourront pas être réalisés sur un enfant en bas âge. Le protocole à utiliser et à respecter sera donc très différent suivant l’âge des patients.
Un protocole EMDR différent selon l’âge des patients
L’EMDR se base sur des mouvements oculaires qui stimulent la région du cerveau qui traite les traumatismes. Quand l’EMDR est pratiquée avec des enfants en bas âge, le protocole sera bien évidemment différent et les exercices bien plus adaptés à l’âge de l’enfant.
Entre 3 ans et 8 ans
L’EMDR peut avoir des effets bénéfiques dès l’âge de 3 ans, mais il ne sera donc pas pratiqué de la même façon qu’avec un adulte. D’une part, la présence des parents sera toujours nécessaire si l’enfant est âgé de 3 ans. En effet, un enfant de cet âge-là ne peut pas exprimer ses émotions et ses ressentis par lui-même. Les parents feront donc l’intermédiaire avec le thérapeute pour expliquer les raisons qui les ont poussées à se tourner vers l’EMDR avec leur enfant. Les exercices seront aussi très différents avec un enfant de 3 ans.
A titre d’exemple, on observera les réactions de l’enfant à des situations diverses et variées.
On demandera aussi à l’enfant de dessiner ses peurs ou ses craintes afin de déterminer les causes susceptibles d’être à l’origine de son mal être.
Même si l’EMDR peut aider des enfants en bas âge à surmonter et à traiter des émotions trop intenses, c’est réellement à partir de 8 ans et surtout à l’adolescence que les parents peuvent observer des troubles liés à un stress post-traumatique.
A partir de 8 ans
A partir de 8 ans, l’enfant est déjà capable de mieux s’exprimer qu’à 3 ou 4 ans, ce qui permettra au thérapeute d’adopter une approche différente. D’une part, les parents pourront assister à la première séance d’EMDR, mais par la suite, le thérapeute sera en mesure d’approfondir le suivi seulement avec l’enfant, afin de nouer une relation de confiance, saine et bénéfique. L’enfant pourra aussi mettre des mots sur ce qui le tracasse, ses peurs, ses angoisses, et peut-être aussi sur son traumatisme. L’exercice des mouvements oculaires pourra donc être appliqué dans de bien meilleurs conditions qu’avec un enfant de 3 ans.
A partir de 12 ans
Lorsque l’enfant atteint ses douze ans, il sera considéré comme un adolescent, ou un pré-adolescent. Dans ce cas de figure, le protocole utilisé pour une séance d’EMDR sera pratiquement le même qu’avec un adulte. En effet, à cet âge-là, l’enfant sera en mesure d’exprimer pleinement son ressenti et pourra traiter son traumatisme avec beaucoup plus de recul.

Pour résumer


L'EMDR repose sur le modèle du "processus de traitement adaptatif de l’information". Cette thérapie part du principe que chaque pathologie, symptôme ou problématique, sont générés par des événements perturbants, ou vécus comme traumatique par le passé : des événements qui n'auraient pas été "digérés" ou qui n'auraient pas été traités correctement, et qui ont encore un impact sur le comportement dans le présent.
Il s'agit d'une thérapie en 8 phases, dont la durée et le déroulé va varier d'un patient à l'autre.
Le nombre et la fréquence des séances prescrites varient selon les patients, leur progression et la nature des troubles.
La technique étant basée sur la stimulation sensorielle bi-alternée (droite-gauche), le thérapeute peut travailler en tapotant les genoux tour à tour, droit et gauche en alternance - tapping -, ou diffuser des sons (à l'aide d'un casque qui envoie un son alternatif
 Cette thérapie a des effets simultanés sur le corps, le mental et les émotions et ne se réduit pas à la procédure des stimulations bilatérales alternées (notamment les fameux "Mouvements oculaires"). Les séances durent entre 60 et 90 minutes et ont un format variable.

Djemila HAOUCHINE - Psychologue Clinicienne - Psychothérapeute - Psychologue du Travail -
168 B rue de Lille
59100 Roubaix
Consultations sur rendez-vous
Du lundi au dimanche et jours fériés de 9h00 à 21h00 au 06.64.70.51.45

N° Adeli : 59-93-1186-7
(liste départementale délivrée par la DDASS pour contrôle de l'usage du titre de Psychologue et Psychothérapeute ).
N° Siret : SIRET: 802 878 389 00013 - APE 8690 F