◘ L’analyse de pratiques professionnelles :

Il s’agit d’analyse des pratiques professionnelles à orientation psychosociologique et clinique selon une durée moyenne allant d’une heure trente à deux heures.

Pour reprendre la définition de Blanchard-Laville et Fablet, 1996, p. 262-263).
L’analyse de pratiques professionnelles sont :
•    organisées dans un cadre institué de formation professionnelle, initiale ou continue ;
•    concernent notamment les professionnels qui exercent des métiers (formateurs, enseignants, travailleurs sociaux, psychologues, thérapeutes, médecins, responsables de ressources humaines… ) ou des fonctions comportant des dimensions relationnelles importantes dans des champs diversifiés (de l’éducation, du social, de l’entreprise… );
•    induisent des dispositifs dans lesquels les sujets sont invités à s’impliquer dans l’analyse, c’est-à-dire à travailler à la co-construction du sens de leurs pratiques et/ou à l’amélioration des techniques professionnelles;
•    conduisent à une élaboration en situation interindividuelle, le plus souvent groupale, s’inscrivant dans une certaine durée et nécessitant la présence d’un animateur, en général professionnel lui-même dans le domaine des pratiques analysées, garant du dispositif en lien avec des références théoriques affirmées »
L’analyse de pratiques est un soutien plus technique, portant sur ce qui sous-tend immédiatement les pratiques : références théoriques et méthodologiques, implicite des représentations et ressentis ; elle vise leur éventuel « recadrage », ou permet d’introduire des concepts. L’intervenant est plus sollicité comme expert.

◘ Groupe de parole :

Un groupe de parole est une pratique de psychothérapie  qui rassemble plusieurs personnes, patients, membres d'un personnel, généralement autour d'un thème prédéfini et afin de permettre l'expression de conflits, de souffrances et éventuellement de réflexions sur les moyens de les résoudre. Il est fréquemment proposé à un personnel soignant comme espace pour exprimer des difficultés professionnelles. Le groupe de parole n’a pas une visée thérapeutique.

◘ Supervision clinique :

La supervision au sens large désigne un dispositif dans lequel un professionnel ou une équipe expose sa réalité de travail à un tiers. Cette décentration favorise un recul par rapport au quotidien des pratiques, aux relations d’équipe, aux fonctionnements institutionnels. Le changement est d’abord interne, dans le rapport à ses propres représentations et émotions, en vertu des effets de la parole, avant de concerner l’ajustement aux autres.
Il s’agit bien de formation continue dans la mesure où cet exercice favorise le questionnement, l’intégration et l’enrichissement des apprentissages professionnels, et permet de repenser son positionnement en tant que professionnel.
La supervision au sens strict (psychanalytique) est une approche plus clinique, mettant à jour ce qui s’échange au niveau inconscient dans la rencontre en vue de dissiper la confusion toujours possible entre soi et l’autre. L’intervenant est avant tout écoutant.
==>    Une démarche individuelle garantit une plus grande liberté de parole, à l’abri du jugement d’autres participants, et un ajustement plus souple aux demandes exprimées. Elle permet plus aisément d’aborder le rapport intime que chacun entretient avec son travail.
==>    Quand la démarche réunit une équipe constituée ou un groupe de professionnels concerné par un même thème (groupe de travail interinstitutionnel), elle permet davantage l’échange et la mutualisation des compétences, et fait davantage apparaître la dimension de l’institution, des cultures de domaine et de métier.


◘ L’intervention :

L’intervention, en tant que dispositif, fait suite à une situation de crise : agression ou suicide d’un professionnel mettant en émoi l’équipe et les usagers ; souffrance au travail intense aboutissant à des actes de violence ou à l’absentéisme,…Cette crise est souvent le symptôme d’un malaise plus profond, qui peut être lui-même permanent. Mais il importe, dans un premier temps, d’accueillir et de comprendre ce signal de « rupture », afin de permettre une reprise de l’activité dans les meilleures conditions possibles.


◘ Formation :

Ma formation diplômante me permet d’intervenir dans différents domaines d’intervention. N’hésitez pas à me contacter pour toutes demandes.

Djemila HAOUCHINE - Psychologue Clinicienne - Psychothérapeute - Psychologue du Travail -
168 B rue de Lille
59100 Roubaix
Consultations sur rendez-vous
Du lundi au dimanche et jours fériés de 9h00 à 21h00 au 06.64.70.51.45

N° Adeli : 59-93-1186-7
(liste départementale délivrée par la DDASS pour contrôle de l'usage du titre de Psychologue et Psychothérapeute ).
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